Revue de presse féministe & internationale du 20 au 24 janvier

COMMUNIQUE DE PRESSE 20/01/2025 – La Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) ne publiera plus sur X : voici pourquoi
20 janvier 2025
Mardi de la CLEF #39 : Une histoire de GPA, d’altruisme et d’injustice
27 janvier 2025
COMMUNIQUE DE PRESSE 20/01/2025 – La Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) ne publiera plus sur X : voici pourquoi
20 janvier 2025
Mardi de la CLEF #39 : Une histoire de GPA, d’altruisme et d’injustice
27 janvier 2025

Revue de presse féministe & internationale du 20 au 24 janvier


INTERNATIONAL

Trois ONG féministes en lice pour le Prix Nobel de la paix 2025 

Le 14 janvier 2025, un groupe de travail de l’Université libre d’Amsterdam, dirigé par le professeur Wolfgang Wagner, a proposé trois ONG féministes pour le Prix Nobel de la paix 2025.

Parmi elles figure l’association française Les Guerrières de la paix, fondée par Hanna Assouline, qui s’engage activement dans le conflit israélo-palestinien pour lutter contre la haine, les divisions et toutes les formes de discrimination, notamment le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie. 

Les Guerrières de la paix s’emploient à amplifier « les voix de toutes celles et ceux qui, en Israël et en Palestine, continuent de se battre pour la paix ». En mars 2022, elles marquent un tournant en créant le premier Forum Mondial des Femmes pour la Paix, un événement réunissant des militantes du monde entier pour promouvoir des actions en faveur de la réconciliation et de la coexistence pacifique en France comme à l’international.

Aux côtés de cette association, l’ONG palestinienne Women of the Sun et son homologue israélienne Women Wage Peace ont également été nommées. Ces deux organisations, déjà conjointement nommées pour le Prix Sakharov 2024, luttent pour protéger les femmes et les enfants des violences liées aux conflits. Leur engagement se concentre sur la promotion d’un processus de consolidation de la paix basé sur l’égalité des sexes et une plus grande attention au bien-être des plus jeunes.  

Malgré le conflit, Women of the Sun et Women Wage Peace n’ont jamais cessé de collaborer, témoignant de leur détermination à construire des ponts entre les peuples au-delà des frontières et des différences. Leurs dirigeantes respectives, Reem Hajajreh et Yael Admi, incarnent cet engagement en faveur d’une paix durable et inclusive.

« Ces trois ONG représentent un mouvement croissant de femmes pour la paix, qui place les femmes au cœur d’un processus transnational de lutte contre la violence et la haine. Elles défendent une reconnaissance universelle de notre humanité commune. Avec ces nominations, nous souhaitons exprimer notre soutien et rendre hommage au travail admirable qu’elles accomplissent », a déclaré le professeur Wolfgang Wagner.

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/l-association-francaise-les-guerrieres-de-la-paix-nommee-pour-le-prix-nobel-de-la-paix-2025_7027385.html

https://www.publicsenat.fr/emission/documentaire/resister-pour-la-paix-e0

https://vu.nl/en/news/2025/students-nominate-women-peace-activists-for-nobel-peace-prize  

https://time.com/collection/women-of-the-year/6691522/yael-admi-reem-hajajreh/


USA

De Trump à Biden : quel est l’avenir pour l’égalité des sexes aux Etats-Unis ? 

À trois jours de l’investiture de Donald Trump, Joe Biden, désormais ancien président des États-Unis, a annoncé que l’Amendement sur l’égalité des droits (ERA) serait inscrit dans la Constitution, devenant ainsi le 28ᵉ amendement, garantissant l’égalité des sexes.

L’ERA est une proposition d’amendement à la Constitution des États-Unis, introduite dans les années 1920, visant à garantir l’égalité entre les sexes en la protégeant contre toute législation fédérale, étatique ou locale.  Le Congrès a adopté cet amendement en 1972 mais les 38 ratifications nécessaires par les États n’ont été atteintes qu’en 2020. Cependant, à ce moment-là, cinq États avaient déjà retiré leur ratification, et le délai imposé par le Congrès pour son approbation était largement dépassé.

Depuis l’arrêt le renversement de Roe vs Wade, la société civile féministe américaine a intensifié sa pression sur Joe Biden pour qu’il déclare l’ERA comme faisant partie de la Constitution. C’est ainsi, que vendredi, deux jours avant la fin de son mandat, Joe Biden a accepté cette demande en déclarant : 

« Il est grand temps de reconnaître la volonté du peuple américain. Fidèle à mon serment et à mon devoir envers la Constitution et le pays, j’affirme ce que je crois et ce que les trois-quarts des États ont ratifié : le 28e amendement est la loi du pays, garantissant à tous les Américains des droits et des protections égaux devant la loi, quel que soit leur sexe. »   

Bien que cette déclaration n’ait aucune portée contraignante – en raison de l’expiration du délai et des restrictions liées au processus de publication – elle revêt une forte charge symbolique. Cela est particulièrement notable compte tenu de son délai et des menaces que fait peser l’investiture de Donald Trump, notamment en matière de droits des femmes.

À savoir : Le débat juridique autour de l’Equal Rights Amendment (ERA) concerne son statut de ratification. Les Archives nationales, qui ont pour rôle de publier un amendement une fois ratifié afin de le rendre officiellement exécutoire, se retrouvent dans une impasse. En effet, le Congrès avait fixé une date limite pour la ratification de l’ERA, et ce délai est désormais expiré. Par conséquent, même si des États continuent de ratifier l’amendement, les Archives nationales ne peuvent pas officiellement l’ajouter à la Constitution en raison de cette limite temporelle.

Les partisan-es de l’ERA sont persuadés qu’il aurait eu un impact majeur sur la manière dont les tribunaux statuent sur les questions des droits reproductifs. En établissant ces droits sur le principe d’égalité plutôt que sur celui de la vie privée, l’amendement élèverait le niveau de contrôle judiciaire, et exigerait un examen plus rigoureux des lois discriminatoires envers ces droits.

Toutefois, en 2020, lors du premier mandat du Républicain, l’administration Trump s’était déjà opposée à l’inscription de l’amendement dans la Constitution, il est donc certain que l’ERA ne verra pas sa place dans l’administration de 2025. 

Investiture de Trump : vers la fin du droit des femmes à disposer de leur corps

L’investiture de Trump marque un tournant décisif et inquiétant pour le droit des femmes. Ses décisions rapides et radicales suscitent une grande inquiétude, amplifiée par l’influence croissante de ses puissants alliés milliardaires.

Les milliardaires dans l’ombre du président

Mark Zuckerberg, patron de Meta (Instagram, Facebook, WhatsApp), a récemment soutenu la rhétorique masculiniste de Trump, en intervenant dans le podcast  de Joe Rogan, un podcast conservateur et très populaire,  en déclarant : 

« Une grande partie de notre société est devenue (…) castrée, émasculée. » (Mark Zuckerberg à Joe Rogan)

Le vice-président, J.D. Vance, a tenu des propos tout aussi alarmants en affirmant que les personnes sans enfants biologiques n’ont pas “d’ intérêt direct” dans la société. Selon lui, un approvisionnement régulier en « bébés américains » est essentiel pour garantir la force du pays et surtout pas avec l’immigration. 

Elon Musk s’est également joint à cette rhétorique, suggérant que les personnes sans enfants devraient avoir moins de pouvoir de vote. Il a même affirmé :

« L’effondrement de la population dû à la faiblesse des taux de natalité représente un risque bien plus grand pour la civilisation que le réchauffement climatique. »

Ces déclarations sont d’autant plus inquiétantes qu’elles bénéficient d’une amplification démesurée et viciée sur les réseaux sociaux, en particulier ceux contrôlés par ces milliardaires, à l’instar du réseau social X.

Le projet 2025 : un programme inquiétant 

Le Projet 2025 représente le programme présidentiel d’extrême droite élaboré par l’administration Trump pour son nouveau mandat. Ce plan contient des mesures particulièrement préoccupantes, notamment sur les droits des femmes. 

Parmi celles-ci :

  • L’interdiction de l’avortement médicamenteux et le blocage de sa livraison par courrier.
  • La facilitation pour les employeur-es d’exclure la couverture contraceptive des régimes d’assurance-maladie.
  • La possibilité pour les hôpitaux de refuser les soins d’urgence liés à l’avortement, même en cas de danger pour la vie de la patiente.
  • L’instauration d’un système de surveillance des avortements.
  • Le remplacement de l’éducation sexuelle complète par des programmes exclusivement axés sur l’abstinence.

À peine deux jours après son investiture, la misogynie assumée du nouveau président est déjà mise en œuvre. Le site internet gouvernemental  reproductiverights.gov, n’est plus accessible depuis le 15 janvier. Jusqu’à présent, l’administration Trump ne reconnaît pas officiellement que le démantèlement du site relève de sa volonté. Le site visait à informer les citoyens sur leurs droits en matière de procréation. Ce site fournissait notamment des informations sur les régimes d’assurance maladie tenus de couvrir le contrôle des naissances, conformément à l’Affordable Care Act – une loi que Donald Trump s’efforce de démanteler.

Ce climat hostile envers les droits des femmes a semé une véritable peur dans la société civile. Dès l’élection de Donald Trump en novembre 2024, les ventes de contraceptifs d’urgence ont explosé. Selon Planned Parenthood (l’équivalent américain du Planning Familial), les achats de contraceptifs d’urgence ont augmenté de 760 % dans les semaines qui ont suivi l’annonce de sa victoire.

L’investiture de Donald Trump marque une régression préoccupante pour les droits des femmes, avec des mesures qui remettent en question des acquis fondamentaux. Les politiques mises en œuvre dès le début de son mandat, combinées à l’influence de ses bras droits milliardaires et particulièrement Elon Musk et à la rhétorique ouvertement hostile aux droits reproductifs, annoncent une période sombre pour l’égalité des sexes.

https://news.google.com/read/CBMimwFBVV95cUxQZHRkYUlGRmtvVkFVVUdJTDYyQUpTWHNkcGtkXzR1ZHA3Qmd2ZnJHcm1MenYtUjk4d0h3NkhRZ0VELWJLcW1ValNybUluaUxhVUdCRHU4NHRyNjFkdGNIZGtwbmRWYjI1Szd2MDFkRUhMOTFyTF9oM2lMVGRYbHJueXc4QTc3SnZUbThZQlVSeVF4NG51bWVRLXA3RQ?hl=en-US&gl=US&ceid=US%3Aen

https://news.google.com/read/CBMitwFBVV95cUxQOVEzT0p5UU1lU2c4dHdnVERkaWd0eUxTQUFqeHNqUVhmX2FzaE9Cdk00WndBUldzcnpzc1BDQkt4MDRJY2E3U3MxRWFxZ2RseEN6X3VTZ2hBU1JTajBscWtpODBKazdtOHdiYnlmYWk3Zk41S3VFdndoeUpBUmtoVHN0cXVlSks5cnFBQ2E0TEFJaEozNkNBRDNsYnpid1l2aC12M3FzWUhsa3pqSkwyUUtOUENsQTg?hl=en-US&gl=US&ceid=US%3Aen

https://www.nbcboston.com/news/politics/with-trump-back-in-office-where-do-womens-reproductive-rights-stand/3608984/

https://populationmatters.org/news/2025/01/what-a-second-trump-term-means-for-reproductive-rights/

https://www.20min.ch/fr/story/etats-unis-biden-assure-que-l-egalite-des-sexes-est-dans-la-constitution-103260715


INTERNATIONAL

Quand les exploits des athlètes femmes valent moins que ceux des hommes

Lors de la Coupe du monde de ski, Selina Freitag et Jan Haerl sont arrivé·es premier·es en qualifications du tournoi Two Nights de Garmisch-Partenkirchen, le 30 décembre. Pourtant, une immense disparité dans les récompenses a mis en lumière les écarts flagrants entre le traitement des femmes et des hommes dans le sport, même pour des épreuves équivalentes.

Jan Haerl a empoché 3 000 francs suisses de récompense tandis que Selina Freitag a reçu des serviettes, du shampoing et du gel douche :     

« J’ai reçu un sac avec du gel douche, du shampoing et quatre serviettes. En gros, ils m’ont dit : « Désolé, mais on n’avait pas un billet de 500 à disposition » ».

La fédération internationale de ski et de snowboard (FIS) a justifié cette différence en invoquant des raisons économiques. Selon elle, le saut à ski féminin attire moins de spectateur·ices et génère donc moins de revenus publicitaires comparé à la version masculine.

L’association Her Sport a réagi :

« Cela démontre à quel point les inégalités sont grandes dans le sport aujourd’hui. On entend souvent l’argument que c’est en fonction des revenus générés, mais ces revenus ne vont pas croître tout seuls. Cela commence par de l’investissement et une réelle volonté de réduire le fossé. »

Les inégalités financières dans le saut à ski ne se limitent pas aux qualifications. Sur des compétitions de plus grande envergure, les écarts sont encore plus flagrants. Une victoire en Coupe du monde rapporte 13 000 euros pour les hommes contre seulement 4 000 euros pour les femmes.  

Les disparités atteignent leur paroxysme au classement général du tournoi Two Nights, une série d’épreuves de saut à ski inscrite au calendrier de la Coupe du monde. Le vainqueur repart avec près de 100 000 euros, tandis que la vainqueure reçoit environ 9 400 euros.     

En cette Journée internationale du sport féminin, le cas de Selina Freitag rappelle l’importance d’agir pour un traitement équitable des athlètes, quelles que soient leur discipline ou leur sexe.

Pour en savoir plus sur l’histoire des femmes dans le sport et les défis, ainsi que les avancées marquées par les Jeux Olympiques de Paris 2024, visionnez notre Mardi de la CLEF #36

https://edition.cnn.com/2025/01/18/sport/ski-world-cup-prizes-selina-freitag-spt-intl/index.html

https://www.7sur7.be/hors-jeu/un-cheque-pour-le-vainqueur-du-shampoing-pour-la-gagnante-primes-inegales-et-scandale-en-saut-a-skis~a6873250/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

https://www.francetvinfo.fr/sports/sports-d-hiver/saut-a-ski/saut-a-ski-une-championne-allemande-recompensee-pour-sa-qualification-avec-du-gel-douche_6997610.html

https://www.blick.ch/fr/sport/autres-sports/ecart-abyssal-avec-les-hommes-du-shampoing-plutot-que-de-largent-les-sauteuses-a-ski-sont-en-colere-id20457425.html


MAROC

Où en est l’Évolution du Code de la famille

Adopté en 1958, lors de l’indépendance du Maroc, le Code de la famille, ou Moudawana, n’a connu que deux révisions législatives majeures en soixante ans : en 1993 et en 2004.

La révision de 2004 : une avancée timide mais symbolique

La révision de 2004 avait déjà à l’époque marqué une avancée, timide mais symbolique.

Parmi les changements instaurés :

  • Le droit pour les femmes de choisir leur époux, de demander le divorce et de prétendre à une pension alimentaire en cas de séparation.
  • L’augmentation de l’âge légal du mariage de 15 à 18 ans, sous réserve de dérogations judiciaires.
  • Une restriction de la polygamie, également soumise à l’obtention d’une dérogation.

Les militantes féministes en 2004 déploraient déjà les carences de cette réforme qu’elles estimaient insuffisante et plaidaient pour une réforme plus radicale. 

2022 : La nouvelle proposition d’une réforme : un véritable changement ? 

Il a donc fallu attendre 2022 pour que le roi du Maroc Mohamed VI annonce la volonté d’une nouvelle révision du code de la famille. Ce n’est qu’en décembre 2024 que les premières propositions de réformes ont été dévoilées, après de longs débats politiques et théologiques. 

La réforme promet une meilleure considération pour les droits des femmes, parmi les propositions déjà évoquée de manière informelle :

  1. Garde des enfants : En cas de divorce, la mère ne perdrait plus la garde de ses enfants si elle ne se remarie pas. La tutelle serait partagée entre les deux parents.
  2. Travail au foyer : Le travail domestique serait reconnu comme une contribution économique.
  3. Mariage des mineures : Les dérogations pour le mariage des filles mineures seraient limitées, avec un âge minimum fixé à 17 ans.
  4. Polygamie : Toujours autorisée, elle nécessiterait désormais le consentement explicite de la première épouse.

Malheureusement, ces mesures restent tout de même critiquables et lacunaires. Ces propositions ont, une fois de plus, déçu les militantes féministes marocaines, qui les jugent insuffisantes, floues et pas à la hauteur des enjeux. 

Fouzia Yassine, membre de l’Association démocratique des femmes du Maroc, déplore dans le média marocain Média 24 :

« Ce n’est pas la réforme globale et radicale que nous attendions. Même s’il y a des avancées positives, la persistance de la polygamie et les exceptions pour le mariage des filles de 17 ans sont inacceptables. La philosophie patriarcale du Code de la famille reste inchangée. »

Ghizlane Mamouni, avocate militante féministe et présidente de l’association (féministe) Kif Mama Kif Baba, ajoute :

« Nous appelons à un document écrit, précis et détaillé. Aujourd’hui, nous restons coincés entre un référentiel religieux et des droits humains universels inscrits dans les traités internationaux ratifiés par le Maroc. Les propositions actuelles tentent de ménager la chèvre et le chou. »

La formation d’une nouvelle commission dédiée pour rédiger la réforme :  

En outre, si la lenteur du processus législatif de cette réforme agace, elle a toutefois connu une avancée la semaine dernière avec la création d’une commission pour la révision du Code de la famille. Annoncée à l’issue d’une réunion du Conseil du gouvernement, cette commission sera composée de représentants :

  • Du ministère de la Justice,
  • Du ministère des Habous et des Affaires islamiques,
  • Du ministère de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille,
  • Et des oulémas (Docteur de la loi musulmane, juriste et théologien)

Cette instance aura pour mission de formuler un avant-projet de réforme en tenant compte des débats et des enjeux soulevés.

Les militantes féministes marocaines espèrent avec cette nouvelle commission, que cette réforme sera enfin à la hauteur des aspirations des femmes marocaines, de leurs droits. Néanmoins, la persistance de compromis entre interprétation de la religion musulmane au détriment des droits des femmes reste un frein majeur aux avancées radicales… mais nécessaires.

Code de la famille : Le gouvernement constituera une commission pour la réforme [vidéo] 

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/11/au-maroc-derniere-ligne-droite-pour-le-projet-de-reforme-du-code-de-la-famille_6227243_3212.html

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241226-au-maroc-les-associations-f%C3%A9ministes-peu-convaincues-par-la-r%C3%A9forme-du-code-de-la-famille

https://medias24.com/2024/12/27/la-moudawana-un-projet-de-reforme-pour-quelle-societe-et-sur-la-base-de-quels-principes/

https://medias24.com/2025/01/11/comprendre-les-propositions-de-reforme-de-la-moudawana-mariage-divorce-polygamie-et-heritage/

https://www.libe.ma/Fatna-Sarehane-Les-Directives-Royales-sont-d-un-grand-apport-pour-la-condition-de-la-femme_a135536.html

Au Maroc, le Code de la famille évolue vers “une plus grande reconnaissance des droits des femmes”