Chaque commission représente un espace de réflexion entre associations et personnes expertes sur des thématiques précises. Au-delà de leur rôle de réflexion militante et de rencontre inter-associative, ces commissions sont de véritables carrefours pour les échanges entre les associations-membres de la CLEF afin de renforcer des convictions et coordonner nos actions. Elles offrent une opportunité de faire entendre leurs analyses, positions et revendications, que la CLEF porte avec force dans son plaidoyer français et européen. .



Violences sexistes et sexuelles et marchandisation des femmes

Co-pilotée par Alyssa Ahrabare (Osez le Féminisme !) et Françoise Brié (Amicale du Nid)

♦ Description :

La Commission Violence de la Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) se consacre à articuler des travaux de plaidoyer aux niveaux français, européen et international afin de lutter contre le continuum des violences contre les filles et les femmes. Nous y traitons des sujets tels que la définition juridique du viol, la lutte contre toutes les formes de marchandisation des filles et des femmes, notamment dans la prostitution, la gestation pour autrui (GPA), l'assistance sexuelle et la pornographie, la défense et la promotion de la loi française de 2016 sur la prostitution, l'accès des femmes victimes à la justice, la lutte contre l'impunité des agresseurs, les cyberviolences, ainsi que les stratégies de résistances face aux reculs imposés par les extrémistes de tous bord. En outre, notre action s'articule en lien avec et en soutien aux féministes et aux femmes du monde entier.

Femmes migrantes

Pilotée par Adama-Sira Le Blay (Olympe)

♦ Description :

La commission a pour objectifs de : - Promouvoir les droits des femmes et filles issues de l'immigration, réfugiées et demandeuses d'asile.
- Promouvoir l'autonomie personnelle et économique de ces personnes, leur développement personnel.
- Intégrer une vision sexospécifique pour ces femmes dans l'ensemble des domaines en particulier ceux de la sécurité, la santé, l'éducation, la protection sociale, en se nourrissant notamment des rapports du HCE et du LEF et en se basant sur les diverses conventions internationales.
- Favoriser un regard positif du public sur les femmes et filles issues de l'immigration.
- Lutter contre le racisme et le sexisme dont elles sont victimes.
- Promouvoir la participation politique et citoyenne des femmes migrantes par des campagnes d’information et de sensibilisation.
- Soutenir et valoriser l’impact des contributions positives (personnelles et/ou collectives) des femmes migrantes dans le pays d’accueil.


Egalité professionnelle

Co-pilotée par Martine Lévy (Forum Femmes Méditerranée) et Sarah Mantah (Femmes au-delà des mers) 

♦ Description :

La commission « Egalité professionnelle » travaille sur quelques grandes orientations :
- l'index d'égalité professionnelle.
- le plan interministériel pour l'égalité femmes-hommes 2023-2027.
- au niveau européen, la directive sur la transparence des rémunérations et la stratégie pour l'égalité de genre 2020-2025.
Quelques enjeux ne faisant pas l'objet de textes de loi ou dispositifs français ni européens doivent aussi être pris en compte idéalement car ils traversent les enjeux d'égalité pro et de représentation des femmes au travail : la sous-représentation des femmes dans les métiers verts et de l'IA, les actions pour promouvoir l'entrepreneuriat féminin et intégrer une perspective de genre dans les politiques environnementales, la question des aidant·e·s…


Santé et droits reproductifs et sexuels

Co-pilotée par Claudine Monteil (Femmes Monde) et Grace Mpondo (Handi Femme Epanouie)

♦ Description :

Nos travaux sont orientés pour combattre les points de rupture en continuum de soins en santé sexuelle et reproductive lors de nos réflexions dans la commission Droit et Santé sexuelle et Reproductive. Nous restons vigilantes en traitant les dossiers afin que les gouvernements garantissent à toutes personnes, l’accès à des soins de qualité et qu’ils respectent leurs droits. Les droits humains qui doivent toujours être reconnus sans faille depuis de longues dates : à savoir : le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la sécurité, le droit à l’égalité de traitement, le droit à la vie privée, le droit à l’éducation. Pour permettre à chaque être humain d’avoir une possibilité de plus hauts standards de la Santé. Nous déterminerons ensemble nos lignes de priorité lors de notre rencontre. En revanche, je vous propose quand même, que nos travaux démarrent vers une orientation pour combattre les points de rupture en continuum de soins en Santé sexuelle et reproductive sur les trois points, dont je pense qu’il y a de quoi faire en matière de réflexion et de production de texte et de proposition, à savoir : grossesse non désirée, cancer du col de l’utérus, accès universel pour le continuum aux droits santé sexuelle et reproductive dans les situations de crise (pays en guerre, pays en voie de développement, pays en crise sanitaire etc). Si ces droits sont respectés, il y aura évidemment des bénéfices qui seront au-delà du domaine de la Santé.


Femmes et féministes en politique

Pilotée par Michèle Vitrac (Elues contre les violences faites aux femmes)

 

♦ Description :

La Commission travaille sur différents aspects de la place des femmes et des féministes en politique, qu’il s’agisse de militantes des partis politiques ou de femmes élues. Elle axe ses réflexions sur à partir de plusieurs constats :
- Les femmes sont encore largement sous-représentées dans les postes de pouvoir et de décision en interne des partis, comme dans les mandats électoraux.
- Quand elles sont élues, elles subissent des pressions, intimidations, attaques sur leur physique et invisibilisation de leurs prises de position.
- Des phénomènes comme la « falaise de verre » (une forme de plafond de verre où les femmes sont placées dans des positions précaires) limitent l’accès des femmes aux postes politiques influents.
- Des violences sexistes et sexuelles qui s’exercent contre les femmes élues dans l’exercice de leur mandat, de la part d’autres élus. Les femmes qui dénoncent des violences sexuelles peuvent être marginalisées ou exclues des structures politiques, voire victimes de cyberharcèlement. C’est une des causes des démissions en cours de mandat. Soutien nécessaire aux victimes de violences sexuelles.
- Les femmes issues des minorités et les femmes en situation de handicap sont encore trop souvent exclues des chambres pourtant dites « représentatives ».
La commission travaillera donc sur une analyse critique des phénomènes d’exclusion des femmes et des féministes dans les partis politiques et de la sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles, sur le soutien aux femmes et féministes dénonçant des violences sexuelles et du cyberharcèlement, sur la marginalisation des femmes issues de minorités ou porteuses de handicap, et l’importance de leur participation politique pleine et entière. Nos travaux permettront de proposer des alternatives, propositions et solutions claires et concrètes afin de féminiser la politique et protéger les féministes qui souhaitent porter la lutte dans les lieux de pouvoir.


Diplomatie féministe et solidarité internationale

Co-pilotée par Ana-Luana Stoicea-Duram (CIAMS) et Annick Karsenty (Femmes Solidaires)

 

♦ Description :

La commission Diplomatie féministe et Solidarité internationale vise à soutenir la défense, l’évolution et la consolidation des droits des femmes du monde entier. Pour cela, nous entendons agir sur deux axes : d’une part, mener des actions militantes afin de relayer les combats des femmes pour leurs droits, de soutenir et de rendre visibles les féministes qui, dans certains pays, défendent ces droits parfois au péril de leur vie ; il s’agit d’actions de soutien aux femmes et aux mouvements pour les droits humains des femmes, et de relais de leurs revendications. D’autre part, la commission travaille à des communications aux institutions et aux décideurs politiques, aussi bien au niveau national, en France, qu’au niveau européen, à travers le Lobby européen des femmes, afin d’améliorer la prise en compte et l'effectivité des droits des femmes et des filles à travers une diplomatie féministe.