Formation de la CLEF – le 6 novembre 2020 : Cyberviolences conjugales

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Formation de la CLEF – le 6 novembre 2020 : Cyberviolences conjugales

Formation 6_11_2020

Vendredi 6 novembre 2020, Isabelle Trimaille, co-responsable de la Commission “Lutte contre les violences faites aux femmes” de la CLEF a animé une formation en ligne sur les cyberviolences conjugales. Cette formation digitale a été suivie par dix-neuf personnes, notamment issues d’associations féministes et de structures œuvrant contre les violences faites aux femmes, mais également par des chargées de mission égalité au sein d’universités universités et autres établissements d’enseignement supérieur.

 

En ayant lieu quelques semaines avant le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, cette formation a été l’occasion d’introduire le sujet des cyberviolences conjugales.

 

Après présentation des sources existantes sur le sujet (notamment le rapport du Centre Hubertine Auclert et les rapports de la Commission nationale de l’informatique et des libertés), Isabelle Trimaille a détaillé les cinq formes de cyberviolence conjugale : cybersurveillance, cybercontrôle, cyberharcèlement, cyberviolences économiques et administratives et cyberviolences sexuelles. Elle a expliqué que ces violences s’ajoutent souvent à des violences physiques et/ou psychologiques. Même si elles peuvent être difficiles à prouver, ces violences “laissent des traces” de sorte qu’elles peuvent permettre de corroborer des accusations de violence psychologique. Enfin, ont été présentées les incriminations existantes dans la loi pour punir ces cyberviolences.

 

Après cette présentation, les participant.e.s ont pu poser des questions et faire des remarques. Ces échanges constructifs ont porté principalement sur :

  • la prévention : l’éducation des filles et des garçons, les stages de responsabilisation des auteurs, …
  • la protection judiciaire : la nécessité de conserver des preuves, le manque de médiatisation des mesures de protection existantes, l’impossibilité de recourir à la médiation en cas de violences, …