L’actualité de la GPA est très contrastée en cette période de post confinement.
La pression à la réglementation est toujours là. Des projets de loi ou de réforme du code civil sont à l’étude en Argentine, Mexique et Colombie. Les Pays-Bas souhaitent assouplir les règles actuelles qui organisent la maternité de substitution tandis qu’au Canada, le législateur envisage de se tourner vers la GPA commerciale.
De nouveau scandales de vente d’enfants se font jour en Russie et en Inde.
En revanche, la Lituanie confirme sa position abolitionniste en souhaitant aussi agir au niveau supranational, en particulier au conseil de l’Europe.
La résistance est là, en Autriche pour maintenir le statu quo abolitionniste, au Mexique avec une nouvelle Coalition nationale contre le recours à la GPA et en Espagne avec deux initiatives, l’une en direction du parlement européen avec une Cyberaction sur les questions soulevées par le scandale des bébés bloqués en Ukraine, l’autre en direction des institutions locales en Navarre.
La CIAMS, Coalition Internationale pour l’Abolition de la Maternité de substitution, quant à elle a multiplié les contacts et les interventions, par le bais de Webinaires, pour faire valoir la nécessité de se rassembler et d’agir au niveau transnational pour l’abolition universelle du recours à la maternité de substitution.
La CIAMS est également très heureuses d’annoncer l’adhésion de l’association OBKECT UK https://objectnow.org/ ce qui porte à 11 le nombre de pays où la Coalition est représentée.