En partenariat avec d’autres associations, telles que Femmes Solidaires, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir (FDFA), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Réseau Francophone pour l’égalité Hommes-Femmes (Réseau F-HF) , La fondation Jean Jaurès, la Fondation Européenne d’Etudes Progressistes ( FEPS), la Fondation Mukwege, Women enabled International.
Le premier a traité la question des femmes et filles migrantes dans l’espace francophone et de leur accès à la protection sociale.
Cet événement fût un succès, puisqu'il a amené de nombreuses personnes à participer activement au débat et qui se sont révélées très concernées par l’évolution des mesures à mettre en place pour protéger les femmes et les filles migrantes qui sont malheureusement à l’intersection de multiples discriminations.
Mme Ndioro NDIAYE coordinatrice du RF-EFH a souligné l'importance de cette question qui touche principalement les migrations internes au sein des pays d'Afrique, plus encore que dans le sens sud-nord.
Notre partenariat avec le Réseau francophone pour l’égalité Femmes-Hommes, co-organisateur de cet événement avec l’OIF, a permis d’aboutir à des recommandations concrètes, ainsi qu’au déclenchement inédit et immédiat, d’un travail conjoint et commun entre le Réseau F-HF et la CLEF en vue de faire un véritable suivi de nos orientations en matière de migration de filles et de femmes dans l’espace francophone.
Il a suscité de multiples interrogations et surtout des propositions concrètes concernant la progression de la situation des migrantes" Jocelyne Adriant-Mebtoul (présidente de la CLEF)
Le deuxième événement de la CLEF a porté sur les femmes en situation de vulnérabilité en se concentrant sur trois focus :
les femmes en situation de handicap : Stéphanie Ortoleva de Women enabled international et Claire Desaint de FDFA, nous ont chacune leur tour présenté les difficultés que rencontrent les femmes en situation de handicap au quotidien, dans une dimension européenne et internationale.
les femmes en zones rurales : Gwendoline Lefebvre (Présidente de Lobby Européen des Femmes) a dessiné un portrait peu réjouissant de la situation des femmes en zones rurales en France qui vivent et subissent l’exclusion, la pauvreté et l’invisibilisation. Ces situations, sont, à un degré différent, très similaires aux situations que vivent les femmes dans certaines campagnes africaines où l’accès aux services publics reste quasi inexistant. Sabine Salmon de l’association Femmes Solidaires a ainsi fait le parallèle avec la ruralité des femmes éthiopiennes en présentant le projet Kimbidalé de son association.
les femmes victimes de violences sexuelles en situation de conflit armé : La très touchante Tatianna Mukanire, survivante de viol comme arme de guerre, et Pierrette Pape, chargé de plaidoyer pour la Fondation Mukwege, nous ont donné un goût bien amer de l’horreur subie par les femmes victimes de violences sexuelles en situation de conflit armé.
« LIBRE DE DÉCIDER, #LIBREDENOSCHOIX »
COMMENT GARANTIR L’ACCÈS UNIVERSEL À LA SANTÉ ET AUX
DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS, CONDITION ESSENTIELLE DE
L’ÉMANCIPATION DES FEMMES ET DES FILLES
Lors de cet événement la question du droit à l’avortement a principalement animé les interventions. Le droit a l’IVG a été considéré comme un droit fondamental, le choix de l’orientation sexuelle et le droit a la santé sexuelle également.
Les ministres des droits des Femmes de la Suède, du Burkina Faso et de la FRANCE se sont chacune leur tour exprimées sur la nécessité de garantir le droit à l'avortement (plus d'infos dans le rapport intégral)
A cette occasion, madame la ministre Marlène Schiappa, s’est exprimée sur les droits sexuels et reproductifs. Elle a rappelé l’importance de l’IVG et elle en a profité pour réprimer au plus haut point la mobilisation lancée par le syndicat des gynécologues du SYNGOF qui ont menacé de faire grève d’IVG, pour des revendications qui n’avait en fait rien à avoir avec l’avortement, mais qui concernent leur fonds de garantie propre et sur le fait qu'il ne les couvrirait pas suffisamment en cas d’erreur médicale !